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Être digital nomad à Bali : le rêve... ou pas ?

  • Photo du rédacteur: Mathilde Sorel
    Mathilde Sorel
  • 19 mars
  • 3 min de lecture

Imaginez : vous bossez depuis une terrasse en bambou, face à une rizière verdoyante, avec une petite brise qui fait danser les feuilles de cocotiers. Dans l’absolu, ça fait rêver. Mais est-ce la réalité ou est-ce l’illusion que veulent nous vendre les influenceurs ?






Être digital nomad à Bali ? J’ai testé pour vous !


Soyons honnêtes : être digital nomad à Bali, ce n’est pas que des couchers de soleil instagrammables et des sessions de travail en maillot de bain. C’est aussi des coupures d’électricité en pleine journée, des scooters capricieux et des geckos qui décident de faire un concert en plein call client. Alors, on en parle ?



Canggu


Pourquoi Bali, au fait ?


Bali, c’est un peu le Disneyland du digital nomad. Des cafés avec du wifi plus rapide que la fibre de mamie, une communauté hyper dynamique et un coût de la vie raisonnable (sauf si vous voulez vivre comme une influenceuse lifestyle H24). Ici, vous pouvez louer une villa avec piscine sans avoir besoin de vendre un rein (même si les prix ne font que grimper). Et puis, soyons honnêtes, commencer sa journée par une balade face à l’océan, ça a quand même plus de gueule qu’un RER bondé.



Plage du diamant, Bali


Ce qu’on ne vous dit pas sur la vie de digital nomade à Bali


1. Le wifi, c’est la loterie 🎰


Vous pensez faire votre meilleur call Zoom avec vue sur les cocotiers ? Ah ah, adorable. Attendez de voir votre connexion s’évanouir au moment où votre client vous pose LA question cruciale. Conseil de survie : ayez toujours une carte SIM avec un bon forfait data ou un plan B dans un coworking. Ou, soyons fous, acceptez que parfois, l’univers veut juste que vous preniez une pause. Il y a énormément de cafés (notamment à Canggu) qui vous permettent de travailler très facilement (et avec une bonne connexion internet).

Je vous recommande notamment : Zin Café, Monsieur Spoon ou encore Ricky D's Canteen.


2. Les visas, c’est un jeu de piste 🕵️‍♀️


Bali, c’est cool, mais l’Indonésie ne vous laissera pas y poser vos valises éternellement sans faire quelques démarches. Entre le visa touristique à renouveler et le visa business qui demande de jongler avec les agences locales, mieux vaut être organisé. Spoiler alert : ce n’est pas aussi fun que ça en a l’air. Personnellement, j’ai renouvelé mon visa touristique, ce qui m’a permis de rester 2 mois complets sur place. Je suis passée par une agence pour le renouvellement. J’avoue que cela fait un peu peur, car vous leur remettez votre passeport pendant 2 semaines, mais c’est quand même beaucoup plus simple.


3. Travailler depuis la plage, c’est un mythe 🌴


J’ai essayé. Résultat ? Du sable dans le clavier, un écran illisible à cause du soleil, et une insolation en prime. Alors oui, Bali offre des cadres de travail magnifiques, mais les meilleurs spots restent les cafés et coworkings (et promis, il y en a des incroyables). Il est par contre possible de choisir un café avec vue sur la mer (même si ce ne sont pas forcément ceux les plus adaptés au coworking). J’ai exploré une grande partie de Bali et des îles voisines, et je dois dire que pour travailler Canggu est vraiment la localisation idéale. Par contre, sachez que c’est loin d’être l’endroit le plus beau de l’île. C’est donc un sacrifice à faire.



piscine bali


Ce que j’aurais aimé savoir avant de débarquer


  • La vie sociale est intense. Il y a toujours une pool party, un meet-up ou une retraite spirituelle quelque part. Super pour networker, moins idéal si vous devez bosser.

  • Le coût de la vie peut grimper vite. Un warung local (petit resto indonésien) vous coûtera 3€, mais une sortie dans un resto à la mode peut vider votre budget hebdo en une soirée.

  • L’équilibre travail/vie perso peut être un vrai défi. Entre la tentation de chiller à la plage et la pression d’être toujours en ligne, il faut trouver son propre rythme.


volcan bali

Alors, on tente l’aventure ?


Si l’idée de bosser sous les tropiques vous titille, foncez. Mais venez préparé(e), avec un business solide et une bonne dose d’adaptabilité. Et si vous voulez en savoir plus sur la vie de freelance nomade ou que vous cherchez un social media manager (coucou 👋), laissez-moi un message en commentaire ou sur Insta !

Et vous, vous bosseriez où si vous pouviez travailler de n’importe où dans le monde ? Racontez-moi en commentaire !

 

 

 

 
 
 

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